Pour se détendre, on mise souvent sur un intérieur chaleureux. Les bougies font partie intégrante d’une déco cocooning. Pourtant, beaucoup contribuent à polluer nos maisons…

 

Les bougies, sources de pollution

Adeptes de la tendance Hygge ou des atmosphères chaleureuses, les bougies réinvestissent nos intérieurs. Selon l’ingrédient principal, on trouve trois types de bougies disponibles sur le marché :

  • La cire d’abeille: on considère cette cire comme la meilleure. 100% naturelle, elle provient des ruches.
  • Les cires végétales: confectionnées à partir d’huile de palme, de soja ou de coco, il faut parfois s’en méfier. Chez Ikea, par exemple, on coupe la cire végétale… avec de la paraffine. Il faut donc les choisir pures à 100%.
  • La paraffine: une cire dérivée du pétrole, 100% chimique. Parce qu’elle permet la réalisation de bougies à moindre coût, ce type de cire est le plus utilisé.

Certains fabricants utilisent de la paraffine de très haute qualité, la plus pure possible. Alors, pour une bougie à coût modéré, que choisir entre paraffine et cire végétale ? Là, tout est question de point de vue. Vaut-il mieux déforester à l’autre bout du monde pour planter du soja ou des palmiers, ou brûler un déchet pétrolier sans utilité ? Si on se montre exigeant, on espère du soja cultivé en France

Mais la qualité et la composition de la cire ne représentent pas les seuls points sur lesquels se pencher. Vous devez également faire attention aux additifs, colorants, parfums… sans compter la mèche !

 

Quels sont les composants incriminés ?

On en dénombre quatre principaux : la paraffine, le formaldéhyde, l’acétaldéhyde et l’acroléine. Lorsque la bougie se consume, ces trois derniers ingrédients rejettent des COV dans l’air. Irritants, ils peuvent causer des crises d’asthmes, en plus de générer une véritable pollution intérieure.

  • Formaldéhyde: vous le connaissez probablement sous son autre nom, le formol. Classée comme cancérogène avéré par le CIRC en 2004, il exerce ses effets toxiques par voie locale ou par voie aérienne. On lui reproche donc de causer le cancer du nasopharynx. (La présence de formaldéhyde est importante dans nos intérieurs. Une seule solution pour en diminuer la présence : bien aérer son logement.)
  • Acétaldéhyde: un COV classé comme « possiblement cancérogène » par le CIRC.
  • Acroléine: à l’heure actuelle, le CIRC n’a pas donné de conclusions à son sujet. Cependant, l’organisme le pointe du doigt dans les cigarettes électroniques, en tant que carcinogène.

Pourtant, on autorise l’utilisation de ces substances. La première façon de les éviter consiste à délaisser les bougies bas de gamme. Il est logique que pour proposer une bougie très peu chère, elle doit également être produite à moindre coût.

Savez-vous que… ? Les Etats-Unis sont plus regardants que les Français. Interdisant ces molécules depuis de nombreuses années, on ne peut que se demander par quoi certains les ont remplacés…

On peut trouver d’autres molécules peu recommandables dans nos bougies, comme le toluène ou le benzène.

 

Comment choisir une bougie la plus saine possible ?

Outre les composants, vous pouvez également vous orienter vers certains labels, comme le label RAL. Ce label allemand contrôle les matières premières, la durée de combustion, les dimensions, le procédé de fabrication… La composition de la bougie ne doit pas révéler d’ingrédients toxiques, pour une utilisation et une fabrication respectueuse de l’homme et de l’environnement. L’organisme veille à ce que les données indiquées par le fabricant correspondent à la réalité et que :

  • la bougie se consume de façon uniforme sans se déformer ;
  • la combustion soit maximum, sans que la mèche ne crée de suie.

Quelle que soit la bougie que vous choisissez, retenez ceci : ayez une « consommation » raisonnée et n’oubliez pas de bien ventiler votre logement dès que vous éteignez votre bougie.

Toute reproduction interdite

Ces articles pourraient également vous intéresser :