Pour être au plus près de l’actualité de septembre, nous vous proposons la lecture de Né sous une bonne étoile, d’Aurélie Valognes.

 

Un livre qui réveille nos souvenirs d’enfance

Né sous une bonne étoile nous conte l’histoire de Gustave, du CP au secondaire. Loin d’être un enfant insolent ou limité, Gustave est un rêveur. Un peu plus lent que les autres, préférant observer ce qui se passe à l’extérieur plutôt que de se concentrer sur les consignes de l’instituteur, le corps enseignant a vite fait de cataloguer le jeune garçon. Fainéant, lymphatique, intellectuellement limité… Les adjectifs négatifs ne manquent pas pour qualifier Gustave. Et quelle souffrance pour lui !

« Quel que soit votre rêve, visez encore plus haut. » (page 271)

Pourtant, Gustave n’est rien de ce qu’on lui reproche. Comment tous les adultes, y compris ses propres parents, peuvent le juger, sans même le connaître ? A force de se sentir rejeté, et ses efforts, non reconnus, Gustave commence à sombrer. Jusqu’à ce qu’une professeure voit clair en lui et lui redonne confiance…

 

Né sous une bonne étoile, pour mettre en lumière les enfants différents

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 « Ces enfants ne font pas de bruit, ne posent pas de questions, se débattent tout seuls avec leurs difficultés et finissent par être des élèves fantômes, plus vraiment là, ni physiquement, ni mentalement. Des « invisibles » en quelque sorte. » (page 221)

Car on ne doit pas blâmer les seuls élèves. Si un accompagnement existe pour les enfants en difficulté, quelle aide procure-t-on à ceux d’une efficience normale ou élevée, et qui n’ont d’autre défaut que celui de ne pas se fondre dans la masse de leurs camarades ? De ne pas penser « comme tout le monde » ?

Né sous une bonne étoile saura réconcilier les plus frileux avec leurs souvenirs d’école, et accompagner ceux qui se sentent perdus à la rentrée avec cette certitude : ils ne sont pas seuls dans ce cas… Un bon moment de lecture, assurément.

Aurélie Valognes, Né sous une bonne étoile, Mazarine, 342 pages, 18.90€

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