Virginie Grimaldi dévoile en mai son dernier roman.
Il nous restera ça, une douce lecture pour le printemps.
Il nous restera ça : le résumé
A 18 ans, Théo est un apprenti boulanger qui dort dans le métro. Quinze ans de plus et des désillusions en moins, Iris n’a plus que sa grosse valise verte à laquelle se raccrocher. Quant à Jeanne, après le décès de son mari, son unique amour, elle a l’impression de devoir continuer à vivre tout en ayant perdu une part d’elle-même.
« C’était elle qui se réveillait la première, chassée du sommeil par ses idées noires. Elle était née ainsi, dotée d’une mélancolie encombrante, qui déposait un voile opaque sur toutes les bonnes nouvelles et les moments joyeux. » (page 23)
Jeanne, poussée par des ennuis financiers, propose une colocation pour l’aider à se démêler de ses problèmes. Que se passe-t-il lorsque trois solitudes se percutent, s’agglomèrent ?
Une rencontre, une évidence
Successivement, trois voix narratives vont s’enchaîner, laissant parler chacun des protagonistes. Chaque héros possède son ton, ses mots. Son passé. Ces êtres, abîmés par des expériences douloureuses, réapprennent doucement à vivre, ensemble.
« Tout au long de notre existence, nous rencontrons des milliers de personnes. Ce sont d’invisibles liens qui se créent entre elles et nous, et qui construisent l’être que l’on est. Certains liens sont éphémères, d’autres sont durables, tous exercent une influence sur notre existence. » (page 384)
La plume de Virginie Grimaldi nous permet de passer un bon moment en compagnie de ces trois âmes esseulées qui, au fil des mois, nouent une belle et douce amitié…
Virginie Grimaldi, Il nous restera ça, Fayard, 396 pages, 19.90€
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